Forum test - Fatal Life
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 Tu me touches... J'te bouffe... [PV José D.]

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Evilian Loner

Evilian Loner

Messages : 19

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MessageSujet: Tu me touches... J'te bouffe... [PV José D.]   Tu me touches... J'te bouffe... [PV José D.] I_icon_minitimeVen 19 Aoû - 1:57

Positionné sur un haut bâtiment, je vise. Qu’est-ce que je fous là ? Je me pose la même question. En fait, non, je ne me la pose pas. Je fais mon boulot, un point c’est tout. Depuis une petite semaine, j’ai suivi les habitudes de ma victime. Il vient souvent passer une petite heure ici avant de reprendre son boulot. Ce mec est un vrai barge. Il reste presque 24h sur 24h dans son petit bâtiment. J’ai bien cherché un autre endroit mais j’ai du me résigner. Je n’aime pas les parcs. Ça respire la joie de vivre, c’est mielleux, ça dégouline de partout. Le miel… Ouais, c’est la bonne définition. Je déteste ce genre d’endroits. Quand tu en sors, t’as toujours l’impression que tous ces sentiments si pitoyable te collent à la peau. Ça s’accroche, ça reste, comme si tu en avais besoin. Je déteste ce lieu. Trop de gens, trop d’enfants, trop de couples qui se bécotent sur les bancs publics, trop de trop en fait. Ça résume bien. Trop. Tellement trop que j’en ai des envies de vomir quand je vois ça.

Je m’arrête deux secondes. Impossible de tirer pour l’instant. Il plaisante avec une femme. Je suis quand même respectueux. Le sang ça gicle, j’évite de traumatiser les gens. Je sais qu’à un moment, il va s’isoler pour prendre un vieux magazine. Ouais, je l’ai bien analysé le coco. C’est le mec typique qui se masturbe pendant des temps de pause. Je ne veux même pas savoir ce qu’il fait en fait. Je suppose. Ce gars c’est-ce genre là. Après tout, chacun sa vie. Il en aura plus d’ici quelques secondes, je peux bien le laisser plaisanter une dernière fois. Elle rigole. Tant mieux, il n’aura pas perdu son temps. Elle semble lui donner un bout de papier. Dommage, le puceau n’aura pas tiré un coup avant de crever. Puceau ouais. Je ne l’ai pas vu revenir une seule fois avec une nana depuis que je l’observe. Je ne suis pas méchant mais j’avoue qu’avec sa gueule, il ne doit pas en charmer beaucoup. Aucun rendez-vous non plus d’ailleurs mise à part ceux de boulot. Il le prend, tout souriant. Bêta, tu es vraiment un gros bêta. Je t’aurais bien conseillé de l’embrasser, te dire que c’est limite ta dernière minute mais j’ai la flemme. Je suis le tireur, pas toi.

Je soupire. C’est qu’il en met du temps ce con à se barrer. Si ça continue, sa petite robe blanche va finir tâchée. Je ne suis pas patient. Et merde… Voilà maintenant qu’une gamine rapplique. J’hausse les sourcils. Je ne m’y attendais pas à celle là. La gamine lui saute au cou. Sa fille peut-être ou un truc du genre une nièce. Vu la tendresse qu’elle lui porte, elle est de sa famille c’est sûr. Je soupire encore une fois. J’attrape une clope et me l’allume. Ils sont chiants les gens. Même si je voulais le viser là, je ne pourrais pas. La mioche est devant. Son sourire ne se décroche pas de sa silhouette. Même d’ici je sens sa joie de vivre. Un instant, une seconde en fait, je me sens mal. Ça ne dure toujours qu’un temps. Je tue, c’est mon art, mon boulot. Le ciel est au rendez-vous, le soleil tape sur mon cou. Je déteste le soleil, ça me donne des migraines. Je ferme mes yeux. Impossible de regarder plus longtemps, comme d’habitude, la gerbe me monte à la gorge. Mon arme se colle contre ma jambe. Il commence sérieusement à me faire chier. Je me relève et ouvre ma glacière pour me prendre une bière. Faut que je décompresse où je vais le buter bien avant le temps que je m’étais fixé. Je me rassois dessus. La bière fait un joli bruit quand elle s’ouvre. Une gorgée, une deuxième. Je me reconnecte, le regard aux aguets, je scrute l’homme. Toujours pas parti, pourtant, je lui ai laissé du temps.

Ma montre m’indique 16h10. A 15, il va partir, s’échapper de mon viseur. Fait chier. Je n’avais vraiment pas prévu d’avoir des témoins. Le compte à rebours à sonner, ta fin approche mon gars. Je suis sympa, je lui laisse le temps d’une troisième gorgée. Je regarde autour de moi, tout est prêt. Let’s go. Je m’arme. Vise sa tête. Ma respiration se bloque. Mon cœur s’éteint quelques battements. Je n’entends plus rien. Je ne vois plus rien sauf sa tête qui oscille. Suivre le mouvement. C’est mon art. Une balle. Je n’ai eu besoin que d’une balle. Comme j’avais prévu, le sang a giclé. Ça hurle. La petite fille saute sur le corps qui commence à être pris de petites secousses. J’ai été sympa, j’aurais pu le faire souffrir. Une balle en pleine tête, c’est le mieux que je puisse faire. Pourtant, j’aurais pu être salopard vu le temps qu’il m’a fait attendre. La femme semble appeler la police. En fait, elle semble les avoir appelés depuis un moment vu qu’elle raccroche. Et merde. J’entends déjà les gyrophares. C’est ma veine, ils devaient déjà être dans le coin. On se magne. J’attrape ma casquette, repli mon sniper et le range dans la glacière. Un parfait touriste qui se promène. Sans plus de préambule, je dévale les marches. Une sur deux, j’espère ne pas m’étaler de tout mon long. J’ai de l’entraînement. Quand vous avez le diable au cul, vous savez courir après. J’arrive à la porte avec une impressionnante rapidité.

Deux minutes. Je me stoppe. Je souffle un grand coup, récupérant une respiration digne d’un touriste. J’attrape mes écouteurs, je les fous dans mes oreilles. Aucun son mais je m’en fiche. C’est pour faire style. J’ouvre doucement. La rue est fraîche. C’est agréable. Je sors enfin. Je prends la gauche. Je ne sais pas où je vais. Je réfléchis pas dans ces moments là. Je me contente de marcher. Un pas rapide, imitant une musique imaginaire. Je me balance, la glacière bien en vue. Je passe devant le parc, un coup d’œil. Un bref petit coup d’œil à la scène. Ils sont déjà là. Respire. Je respire doucement, évitant de me faire envahir par le stress d’après viseur. Mes yeux se ferment, j’imagine une musique. Il ne vaut mieux pas que j’en mette. Je dois être aux aguets. Hors de portée. C’est-ce que je pense. Je ne suis qu’un petit promeneur en vacance qui veut aller s’amuser à un parc. Bière à la main, j’en profite, je bois. Je ne suis qu’un innocent citoyen.

[edit : Corrigé par Albert =)]
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José Dabari

José Dabari

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MessageSujet: Re: Tu me touches... J'te bouffe... [PV José D.]   Tu me touches... J'te bouffe... [PV José D.] I_icon_minitimeVen 30 Sep - 18:39

Une voiture de police patrouillait dans la ville. Rien n’était à signaler, le soleil était au rendez vous. José était dans cette voiture, il conduisait doucement dans les rues de la ville cherchant avec son collègues des délits quelconques. José scrutait de tous les côtés, fumant une clope au passage, il s’ennuyait. Cette ville n’est pas calme d’habitude bien au contraire, mais aujourd’hui il ne se passait rien.

« Alors Patrice, ça va les enfants, ta femme et toute la petite famille? » demanda José a son collègue

« Oui, tout baigne et toi ? Ta vie de célibataire ? »

« C’est parfait, je suis libre comme l’air. » souria-t-il

« Ah… Comme je t’envie… »

José se mit à rire, cela l’amusait, tout les hommes cherche une femme mais quand il en trouve une ils voudraient être seuls. Cela lui paraissait donc naturellement plus simple de rester seul et de cumuler les aventures sans lendemain. Et cela lui réussissait bien, il ne se sentait jamais seul et il n’avait aucun mal à trouver des filles. José dispose d’un charme naturel, et il sait en jouer. La discussion battait son plein quand la radio de la voiture se mit à grésiller, José pris une sorte de combiné, appuya sur un bouton et une voix féminine en sortit :

« Central à patrouille… Central à patrouille… On nous signale un homme qui aurait été abattu, apparemment le tireur s’est servi d’une arme de précision, cela s’est passé sur Road Bridge Avenue que la ou les unités les plus proches s’y rendent aussi vite que possible…. »

José sauta sur l’occasion, il appuya sur le petit bouton sur le côté du combiné et se mit à parler :

« Central vous me recevez? la voix confirma qu’elle l’entendait, ici l’unité de patrouille 5547 je suis a une rue ou deux de Road Bridge Avenue, je prends terminé. »

Il n’attendit même la confirmation et actionna le gyrophare et la sirène et enfonça l’accélérateur au maximum. Le moteur vrombit et la voiture fila à toute vitesse deux rues plus loin. Il arriva sur les lieu et ralentit l’allure. José aperçu effectivement un homme à terre avec une balle dans la tête, un peu plus loin une enfant pleurait dans les bras d’une jeune femme habillée d’une robe blanche parsemée de quelques gouttes de sang. José gara la voiture puis descendit pour examiner le corps, il se retourne pour tenter d’avoir une approche approximative de la position du tireur, son regard descend le long d’un immeuble imposant et aperçoit un touriste, glacière a la main sortir de celui-ci, coïncidence ou pas ? Ni une ni deux il confie la scène de crime a son collègue et cours vers l’homme, il ‘interpelle:

« Hé vous là-bas!!! Police arrêtez vous! »


Il ne semble pas l’entendre, José se dit que c’est à cause des écouteurs. Il arrive à sa hauteur et se place devant l’homme. C’est un homme grand, blond et athlétique. Son regard est froid.

« Excusez moi monsieur, puis-je vous poser quelques questions ? »

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